Ma Bio

Amina_asana

Mon cheminement du secret au sacré

Française par mon père, tunisienne par ma mère, je suis née et j’ai grandi dans une famille de musiciens : ma grand-mère jouait du luth et ma mère était chanteuse de chants arabes. Elle était aussi professeur de yoga, formée auprès d’Eva Ruchpaul, et c’est encore elle qui m’a initiée au hatha yoga à l’âge de 14 ans.

C’est donc tout naturellement que je suis devenue chanteuse professionnelle à l’âge de 22 ans, tout en continuant à me former à des disciplines visant à renforcer ma quête intérieure.

Je me suis ainsi formée au chant classique (Schola Cantorum) ; à la danse Modern Jazz auprès de Joseph Rusillo et Alvin Ailey à New York ; mais aussi à la danse orientale sacrée liée aux enseignements de l’Egypte pharaonique qui m’a permis de ressentir le corps autrement, plus en conscience ; ou encore aux chants sacrés et chamaniques comme le soufisme, la musique de transe avec les Gnawas du Maroc ou les mantras hindous, d’abord auprès de Gurumayi puis d’Amma dans son ashram au Kerala.

J’ai toujours été attirée par la vibration et l’élévation que procurent les chants sacrés. Ils ont la faculté de toucher l’âme en profondeur et m’ont permis de trouver ma voix.
Après ma première scène à Paris au Palace à la fin des années 70, ma carrière de chanteuse soliste prend son essor. J’enchaîne les albums : Yalil (1989), Wadiyé (1992), Annabi (1999) et Nomad (2001) chez Universal Music. Tout comme les tournées internationales, notamment à New York et au Japon. Je fais aussi de très nombreuses scènes en compagnie d’artistes de la World Music. En 1991, j’obtiens le prix Piaf de la meilleure chanteuse et participe au Concours Eurovision de la chanson, dont je remporte la première place ex-æquo avec « C’est le dernier qui a parlé qui a raison ».

La musique me mène également au cinéma, les sons appelant tout naturellement les images. J’ai tourné, entre autres, avec Bernardo Bertolucci (Un thé au Sahara) et Claude Lelouch (La Belle histoire).

Mais après l’Eurovision, les concerts à répétition, le succès, je décide de marquer une pause, le temps de trouver des réponses à certaines de mes interrogations. Le milieu du spectacle ne me donnait qu’un accès limité à mon univers intérieur. Les projecteurs ne faisaient que mettre en lumière le paraître au détriment de l’être. Sous les feux de la rampe, ne risquais-je tout simplement pas de me brûler les ailes? Il était temps que je rentre chez moi, à l’intérieur. Retrouver mon rêve d’enfant. Chanter pour exprimer mes émotions, adoucir et guérir les blessures d’un parcours difficile en y ajoutant une nouvelle dimension : la quête de soi. Je voulais m’entendre de l’intérieur pour trouver ma voix/voie.

En 1998, j’entame donc une formation avec Gilles et Chantal Guattari. Ces thérapeutes énergéticiens travaillent notamment sur l’expansion de conscience grâce aux vies passées. Ils m’aident alors à créer une méthode originale de soins par le son et la voix.

En 2010, le metteur en scène Luc Bondy me donne carte blanche pour composer les voix d’Helena d’Euripide qu’il monte à l’Opéra de Vienne. A cette occasion, je me rends compte que peu importe le nombre d’années de cours de chant et de technique vocale, si les artistes sont confrontés à un blocage émotionnel, il leur est impossible d’avancer et donner libre cours à leur talent. Un peu comme s’ils n’avaient pas accès à une partie d’eux-mêmes. Par contre, dès qu’ils prennent conscience de leurs blocages, les choses se dénouent.

Au fil des années, j’ai ainsi développé une méthode de chant, alliant chakras et yoga du son, afin de se libérer des peurs et des blocages, améliorer ses performances vocales et se sentir mieux dans son être et dans sa vie. Car personne ne chante faux : il faut juste apprendre à s’entendre de l’intérieur !

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